Pour rien au monde, je ne voudrais faire autre chose que d’écrire. Je regrette que ce ne soit qu’une liberté mesurée et que la tâche, souvent difficile, me fasse douter de l’intérêt d’y consacrer du temps. Où se cache le bonheur si je dois retenir les mots, bâillonner mon imaginaire et m’interdire l’échange ? Après chaque déception, chaque peur et chaque chagrin, je me promets de ne pas être autrement qu’égoïste et de ne valoriser que ce qui m’apporte du réconfort et de la sérénité. Mais les efforts pour y arriver sont d’un ordre surhumain. Jamais je n’aurais cru qu’il était si difficile, de ne penser qu’à soi. Alors tant pis, une nouvelle fois, je renonce à un besoin vital, qui m’apaisait, m’enthousiasmait et sauve, PEUT-ÊTRE , deux âmes…
Ambiance d’écriture : Leave Before You Love « Marshmello & Jonas Brothers »