Jeudi 6 avril – Si dieu existe, il me joue des tours de passe-passe, utilise mes sens et me défie. Personne n’est préparé à voir ce que j’ai vu. Mais la fin est heureuse et je suis maintenant, en dette envers celui qui a sauvé une vie de 17 ans.
Vendredi 7 avril – Génial, est l’adjectif qui le qualifie. Il est d’un grand réconfort. Ses yeux sont d’une extrême douceur. Sa voix, à la tonalité d’un violoncelle, est posée. Son discours se veut consolatif. Son doigt sur l’échiquier est délicat. Il m’explique. Il écoute. Il propose. Il m’étreinte, une fois, deux fois …
Samedi 8 avril – L’air frais s’élève des pavés de la terrasse alors que le soleil trouve mes yeux. Aucun nuage, pour ternir ce début de matinée. Je regarde vers la gauche. Le souvenir du parfum de son plat de Linguines à la farine de blé, chatouille encore mes narines. Ses mots « on s’en fiche … » « c’est toi qui vois si… », la force de ses bras, son buste sur le mien, sa tempe sur la mienne, m’émeuvent encore.
Il y a des hommes qui méritent que mon temps leur soit consacré. Cher journal, accorde lui, sans sourciller, sans réserve, toute la place qu’il mérite dans nos pages…
Ambiance d’écriture :