Lettres épistolaires

Lettre anonyme n° 8

C’est la missive la plus difficile à écrire depuis le début de cette aventure.

Deux solutions s’offrent à moi.

  1. Soit, je vous suis dans ce terrible jeu « Action Vérité », qui m’effraie autant que les gargouilles, les grands vents et les cafards ?
  2. Soit, je botte en touche et ne profite pas de votre enfermement pour avancer dans le jeu ?

Texte définitif : XXV.XXII.MMXX

Quelques jours plus tard…

XXX,

Vous aurez certainement compris, que les raisons qui me poussent à écrire et cette date du 29 juin, sont intimement liées. Vous répondre équivaut à vous confier mon journal intime. Or, le principe est que son contenu reste inconnu de tous.

Apprenez, que je suis la première déçue à constater que je n’ai pas votre trempe.

Nota Bene : certains auteurs recommandent aux novices de ne pas cloisonner l’histoire avec des chapitres tant que l’écriture est en cours. Depuis quelques jours, je ne parviens plus à écrire le moindre mot. Je reste cependant confiante. Ça ne peut que revenir. Inutile de l’écrire… Je connais la sentence : je reste en case 3.

Demain, nous sommes le deux. Dans la matinée, vous recevrez la lettre 7 (défi n°1). Je décide, ce soir, que vous n’êtes plus tenu de relever ce défi pour regagner la case départ. Je ne peux exiger d’un adversaire, une chose que je suis incapable de donner. À savoir la confiance. Faites comme bon vous semble, cher inconnu.

Texte définitif : I.I.MMXXI

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