Lettres épistolaires

Lettre anonyme n° 18

Ambiance d’écriture :

Humeur : désabusée

Cher vacancier,

La grande rêveuse que je suis, vous imagine avoir quitté la terre ferme pour embarquer sur un colosse des mers, afin d’oublier vos déceptions amoureuses et de flirter avec une tranquillité oubliée.

Si je vous lis bien, votre esprit semble être encombré de poussiéreux sentiments. Je vous en conjure, ne sautez pas du pont, même si vous pouvez vous équiper d’une fusée de détresse, d’un gilet de sauvetage et d’une bouée canard. Le trajet pour retrouver le rivage serait éprouvant, sans compter les rencontres malheureuses : requins et autres monstres des abysses.

Pour que vous retrouviez un semblant de sourire, j’ai décidé de vous raconter mes aventures de ces dernières semaines. Vous apprendrez à quel point je peux être crétine d’échafauder des débuts d’histoires saugrenues, avec l’espoir que le réel puisse enrichir mes pages blanches d’événements inaccoutumés. Enfin, lorsque je dis vous raconter, vous pensez bien, que je garderai pour moi, les moments les plus magiques qui encombrent encore aujourd’hui mon cervelet, juste par respect pour l’individu qui accepta de jouer une partie du scénario.

Alors voilà, la synopsie :

Une femme, d’une cinquantaine d’années, fait la connaissance d’un homme plus jeune, dont elle devient la maîtresse d’un après-midi. Très vite, les amants d’un jour, constatent que leurs corps ondulent délicieusement, offrant à l’un comme à l’autre, des moments de plaisir d’une extrême intensité. L’écrivaine en herbe et l’expert en finances publiques, décident de reconduire l’expérience en gardant à l’esprit, le deal imaginé par l’auteure. Les jours passent et le doute s’installe. Les regards sensuels, les textos, laissent à penser que des sentiments naissent malgré les mises en garde des dangers d’une attraction sentimentale.

Le postulant, intelligent, sexy, et magnétique, finira par obtenir de sa maîtresse, quelques amendements avant de se porter finalement candidat. La romancière, heureuse de sa participation, se réjouit des futures péripéties, imagine reprendre le clavier et redonner vie à ses deux personnages de fiction, laissés en plan, faute d’imagination. Seulement voilà, le bonheur n’est que de courte durée. Le soupirant, libre de revenir sur sa décision à tout moment, …………..

(la suite de ce paragraphe reste confidentiel et ne sera pas dévoilé sur le blog)

À l’instant présent, la romancière débutante, se malmène d’avoir imaginé une passion de 365 jours et d’avoir espéré que l’on peut vivre autrement que ce que la société vous impose…

Pensée à l’instant T :

Passion ou amour, l’originalité et l’extravagance n’ont pas leur place dans les esprits même affranchis de tout tabou…

Nota Bene : Lundi, je prends la route pour une région riche en donjons, en pont-levis, et en tours imprenables. Parfait pour me cacher…

Teste définitif : XXXI.VII.MMXXI

Lettre 18

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