Lettres épistolaires

Lettre anonyme n° 13

Cher XXX,

Je me sens en dette à votre égard.

C’est incontestable. Vous consacrez du temps à la lecture et à l’écriture de nos échanges épistolaires.

Vous écrivez pour que vos mots répondent à l’écho des miens.

Vous proposez toujours une ambiance musicale.

Merci.

Merci infiniment de jouer le jeu encore et encore.

Et, oui, oui, vous êtes à la hauteur !

Vous pensez que la lettre 12 a été écrite sans retenue ? Hahahahah ! Vous vous trompez. Je suis capable de pire ou de mieux, choisissez ! Sans me dérober, je vous informe que vous êtes à l’origine de ce texte. La lecture de votre dernière phrase de la lettre 11

« Personnellement, je bois la tisane pour calmer une excitation, plutôt que pour avoir une bonne digestion »,

a été l’élément déclencheur. Vous voilà, tantôt un héros, un jouet et maintenant une muse. J’espère que ce changement de statut ne vous fâchera pas ?

…..

…..

Nota Bene :Très bon choix pour le Wally Esense. C’est un magnifique Yacht.

Vos choix musicaux évoluent. Je préfère. 😉

Alors comme ça, vous êtes sage ? Eh bien, voilà une qualité qui pourrait vous permettre d’intégrer, un jour, et avec votre accord, ma très précieuse boîte ; à savoir …

J’ai associé le mot « chaise » à …

Si le format « journal intime » vous a plu, je vous invite, de temps en temps, à ajouter en bas de page, le mot clé suivant : « Encore ». Attention ! Pas d’obligation. Ne l’écrivez pas pour me faire plaisir. Vous avez le droit de vous moquer des confidences d’une femme.

Humeur : quitter le château qui me sert d’abri la journée, serait un bonheur. Certains collaborateurs sont puérils et transpirent tout ce que je déteste de l’humain. Heureusement que beaucoup d’entre eux, sont d’une grande bienveillance à mon égard et me manifestent, sans relâche, soutien et encouragements. Mais diable, qu’il est bien difficile de gérer des adultes… Bref, besoin de prendre le large et de quitter, provisoirement, ce monde du « savoir » pour un monde de fantaisie et d’évasion…Alors, pour vivre comme je rêve, j’ai besoin de temps. Je croise donc, les doigts, les bras, les jambes, pour que nous soyons en confinement.

Texte définitif : XVI.III.MMXXI

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